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Foire aux Questions

A qui s’adresse ce projet LANGUESDEBRETAGNE.BZH ?

Ce projet a été conçu pour être utilisé par la totalité des familles de Bretagne, quelles que soient leurs compétences linguistiques.

La grande majorité des familles ne parle couramment ni le breton ni le gallo mais toutes sont capables d’identifier, parmi leurs connaissances, un locuteur âgé ou plus jeune, auquel elles pourront s’adresser.

N’y a-t-il pas déjà des témoignages comme ceux qui sont demandés ?

Rendons hommage au travail des personnes qui ont collecté patiemment les témoignages sonores et filmés de nombre de Bretons, depuis de nombreuses années. Mais, à coté de ce nombre -limité- de témoignages, le projet vise deux objectifs : 1) faire des langues de Bretagne une affaire « de famille » et laisser les familles elles-mêmes procéder au recueil des témoignages parmi leurs proches et 2) multiplier le nombre de témoignages (une famille = au moins un témoignage attendu).

Quel type d’enregistrement doit-on fournir pour participer ?

Il est demandé d’utiliser l’une des trois méthodes décrites sur ce site et en particulier l’application Accents de Bretagne (en cours de développement) pour recueillir la voix du locuteur choisi par la famille. L’application envoie directement la contribution de la famille au projet pour validation. En même temps elle demande à la famille de valider son adresse de messagerie.

Qu’est-ce que la validation d’une contribution ?

Le projet envoie des informations aux familles qui ont proposé une contribution et pour cela il doit disposer d’une adresse de messagerie validée par la famille contributrice.
Ensuite, le contenu vocal de chaque contribution est examiné par le projet pour éliminer les messages vocaux « non appropriés », c’est à dire présentant un caractère injurieux ou raciste, ou ne contenant pas de breton ni de gallo.
Ce n’est que lorqu’un message vocal a été jugé acceptable qu’il est partagé sur internet.

Quels locuteurs enregistrer ?

Il est malheureusement de plus en plus difficile de rencontrer des locuteurs de naissance âgés et nous sommes heureux à chaque fois que l’un d’entre eux accepte de s’exprimer, sollicité par sa famille ou un ami.
Certaines familles, conscientes de l’intérêt du bilinguisme dès la naissance, ont par ailleurs fait le choix d’élever leurs enfants en deux langues, mais malheureusement un très faible nombre de familles est concerné.
Les personnes qui, quel que soit leur âge, ont l’habitude de parler une langue historique de Bretagne, mais sans l’avoir eue comme langue maternelle (les « néo-bretonnants ou gallésants »), sont bien évidemment également invitées à participer et à donner leur voix au projet.
En particulier, les familles ayant leurs enfants en filière bilingue (Div Yezh, Dihun/Divaskell) ou immersive (Diwan) sont invitées à faire parler leurs enfants.

Nous cherchons à obtenir une sorte de carte sonore de toutes les voix bretonnes, qu’elles aient été apprises à la naissance ou plus tard dans la vie, qu’elles soient parlées couramment ou simplement connues, qu’elles soient utilisées au quotidien ou simplement conservées dans la mémoire…

N’oublions pas que le premier but de ce projet est de parler et de faire parler des langues historiques au sein des familles, et de recueillir le maximum de témoignages.

Anonymat et autres informations

Il faut bien comprendre à quoi servent les quelques informations (outre l’enregistrement sonore) recueillies dans le cadre de ce projet. Certaines restent internes à la gestion du projet et d’autres sont destinées à être rendues visibles à la communauté.


1) informations recueillies en même temps que l’enregistrement vocal.

Une famille (et son locuteur) qui s’apprête à réaliser une contribution peut vouloir rester plus ou moins anonyme. Elle a les possibilités suivantes :

  • opter pour un anonymat complet : en donnant un nom fantaisiste (un « pseudo ») pour la famille et son locuteur
  • opter pour un quasi anonymat : en renseignant les noms du locuteur et de la famille avec des initiales
  • fournir son nom : en inscrivant le vrai nom de la famille et du locuteur. Par ce choix, une famille et son locuteur font connaître leur engagement pour le projet.

La commune où il/elle a appris le breton ou le gallo est importante car elle a un lien fort avec son dialecte, sa façon de parler. Il nous faut pouvoir disposer de l’adresse mail et de la commune de la famille qui établit la proposition de témoignage, pour des raisons de suivi du projet (contacts avec la famille notamment). En revanche aucune adresse postale (précise) n’est demandée, seulement un nom de commune.

Enfin, nous recueillons le lien de parenté qui existe entre le locuteur et la personnes qui recueille son témoignage dans la famille.

2) ce qui est ensuite rendu public :

Nous rendons publics les éléments suivants, en plus de la possibilité d’écoute des fichiers sonores : nom ou initiales du locuteur, lien entre la famille et le locuteur, commune et département d’apprentissage, commune et département de la famille proposant son témoignage. Ces dernières précisions permettent de montrer sur une carte les implications des différentes communes de Bretagne dans le projet, et pourront également être l’objet d’émulations entre communes.
Dans tous les cas, les informations recueillies respectent les clauses du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données).

La clause de partage et d’originalité : de quoi s’agit-il ?

Tous les enregistrements sonores qui sont confiés au projet sont destinés à être partagés de façon très large et à être entendus ou vus par le maximum de personnes. Or, par défaut, l’auteur d’une œuvre, quelle qu’elle soit, est propriétaire de son œuvre mais il peut en céder les droits « patrimoniaux » (les droits « moraux » restant inaliénables). Il nous faut donc disposer de l’accord explicite des familles qui proposent des enregistrements pour que nous puissions les partager dans le cadre du projet.

Dans le même ordre d’idée, les enregistrements doivent être les créations effectives et originales des familles qui les proposent, pour que ces dernières puissent en déléguer les droits au projet.

Comment « écouter les voix des autres » ?

Au fur et à mesure de leur arrivée dans le projet, les témoignages seront mis à disposition grâce à des outils de consultation : par domaine géographique (de la commune à la Bretagne toute entière), par langue, par thématique (basée sur les mots-clés exprimés)…
Les participants seront informés réguilèrement.

Comment faire progresser le projet vers l’atteinte de ses objectifs ?

Tout d’abord, en contribuant dans sa propre famille en utilisant l’application « Accents de Bretagne » ou le lien internet languesdebretagne.bzh et en envoyant un témoignage au projet. Ensuite, en incitant le maximum de familles à en faire de même (contacts directs, réseaux sociaux, bouche à oreille…), en faisant du reuz autour du projet. Puis en aidant, dans la mesure des possibilités personnelles, à compléter les transcriptions des voix en textes en langue d’origine et/ou en traduction.

Et s’il reste des questions ?

Contactez le projet (https://languesdebretagne.bzh/contact/) pour poser vos questions, et vous contribuerez à enrichir cette F.A.Q.